Savoir dire non sans culpabiliser : comment s’y prendre ?

NON, 3 petites lettres parfois difficiles à dire et pourtant essentielles pour se préserver, se respecter et être en accord avec ses principes. Que ce soit à un proche, à un ami ou encore à un collègue de travail, il est important de savoir dire non sans culpabiliser. Mais la bonne nouvelle, c’est que cela s’apprend et que nous allons vous donner quelques conseils pour savoir comment s’y prendre !

Pourquoi est-ce si difficile de dire non ?

Un manque de confiance en soi peut expliquer la difficulté à savoir dire non sans culpabiliser. Mais il peut y avoir de multiples raisons :  une crainte du conflit, la peur de briser une relation, un besoin d’être aimé et donc de plaire, la peur d’être jugé, critiqué, de se sentir coupable ou encore une crainte de l’autorité.

Dans ce contexte, savoir dire non sans culpabiliser est impossible, car même si l’idée vous traverse l’esprit, toutes les craintes vont ressurgir et vous obliger à dire un oui que vous ne pensez pas.

Il est pourtant essentiel de savoir dire non sans culpabiliser afin de profiter de la vie avec moins d’anxiété, de développer son estime de soi, de préserver son bien-être, mais aussi pour se faire respecter par les autres. Dans la sphère professionnelle, ne pas savoir dire non peut vous conduire dans une position inconfortable et générer beaucoup de stress.

À lire : Comment trouver le bonheur ?

Comment apprendre à dire non sans culpabiliser ?

Savoir dire non sans culpabiliser relève d’un véritable apprentissage pour certaines personnes. On associe très souvent le « non » à quelque chose de négatif, alors que c’est parfois indispensable pour conserver une relation harmonieuse au travail, dans un couple ou entre amis. Mais concrètement, comment faire pour apprendre à dire non sans se justifier et ne pas s’en vouloir dans les situations du quotidien ?

Prenez le temps avant de donner une réponse

Si vous avez du mal à dire non, vous n’êtes pas obligé de répondre immédiatement. Laissez-vous le temps de la réflexion pendant quelques minutes ou même quelques heures, pour ne pas répondre sous l’effet de la pression. Demandez-vous si vous disposez d’assez de temps pour aider votre collègue ou si vous avez envie de répondre par la positive à cette requête.

Mettre les formes pour dire non

Évitez d’exprimer votre refus de façon trop brutale ou sèche. S’il est tout à fait légitime de dire non, il y a des façons de le dire pour ne pas vexer la personne en face de vous. Essayez de faire preuve d’empathie en montrant à votre interlocuteur que vous comprenez sa situation, mais que vous ne pouvez vraiment pas lui venir en aide cette fois-ci.

Ne cherchez pas systématiquement à vous justifier

Très souvent, nous nous sentons obligés de justifier un refus avec une excuse qui ne tient pas toujours la route. Mais en réalité, vous n’avez pas besoin de vous justifier ! En vous cherchant des excuses, vous risquez surtout de compliquer la situation et de ne pas paraitre sincère dans votre démarche, ce qui ne vous aidera pas à savoir dire non sans culpabiliser. En revanche, vous pouvez donner la raison de votre refus, car se justifier et donner une explication sont deux choses bien différentes.

Gardez en tête que vous dites non à une proposition et pas à une personne

Le fait de dissocier la personne et sa demande va vous aider à oser dire non. En effet, bien souvent le premier réflexe est de se dire « si je refuse sa requête, elle ne m’appréciera plus, elle pensera que je suis quelqu’un de peu fiable et qui ne veut pas l’aider ». Ce n’est pas parce que vous exprimez un refus que vous êtes une mauvaise personne, vous n’êtes tout simplement pas en capacité de le faire pour le moment, mais cela n’enlève en rien votre estime pour cette personne.

Tentez de trouver une alternative pour ne pas vexer la personne

Pour montrer à quelqu’un que vous ne le rejetez pas lui, mais sa demande, l’idéal est de lui proposer une alternative. Dans la mesure du possible, cherchez ensemble d’autres solutions pour l’aider, ne pas le vexer et lui montrer que vous êtes de bonne volonté. Évidemment, faites-le uniquement si vous en avez envie, mais c’est une bonne option pour réussir à exprimer un premier refus sans craindre de décevoir ou blesser la personne en face.

Auteur : Elsa M.

Rejoignez-nous sur Youtube !

Enregistrer
Tweetez
Partagez