Les bienfaits du poisson ne sont plus à démontrer. Toutefois, certaines espèces sont victimes de problèmes environnementaux qui peuvent impacter la santé humaine. Comment orienter sa consommation ? On vous explique.
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Les qualités nutritionnelles des produits de la mer
C’est bien connu, les produits de la pêche sont précieux pour qui surveille son alimentation. Les professionnels vertueux de la pêche, comme Pavillon France, sont bien placés pour conseiller le consommateur. Parmi les poissons gras, dits « à longue chaine », on retrouve le saumon, le thon, la sardine, le maquereau. Ces derniers sont particulièrement pourvus en acides oméga 3. Ce nutriment est indispensable au fonctionnement du système vasculaire et nerveux. En outre, tous les poissons procurent les protéines indispensables au développement musculaire, une source indispensable pour les sportifs ! Le poisson peut également être une très bonne source de Fer afin d’éviter les carences.
Le poisson est également source de nombreux minéraux, comme le phosphore. Ce dernier maintient la bonne constitution de nos os, dents et peau. On retrouve également l’iode, indispensable au fonctionnement du métabolisme. Le zinc est l’un des meilleurs antioxydants du corps. Le fluor est un oligo-élément protecteur de l’émail de nos dents. Et la liste est longue…
Attention aux espèces victimes de matériaux lourds
Pour préserver sa santé, l’idéal est d’alterner les poissons gras et maigres. Le colin, le merlu, le cabillaud, la sole ou encore l’églefin sont certes moins pourvus en oméga 3. À contrario, leur niveau calorique ne dépasse pas les 100 kcal/100 g.
Face à ce tableau engageant, reste à mettre en garde les grands amateurs de poisson. Certes, les produits de la mer sont mieux réputés que les autres produits animaux. Pour autant, tous les poissons ne sont pas sans risque ! Il y a les techniques de pêche respectueuses et celles illicites, à l’origine de l’extinction de nombreuses espèces. Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, certaines espèces, en fonction de leur provenance, peuvent exposer le consommateur aux métaux lourds. Certains, comme le méthylmercure, sont réellement dangereux pour la santé humaine. Cette substance chimique peut en effet causer des troubles du comportement et des retards de développement chez l’enfant. En règle générale, jusqu’à environ 3 ans, le cerveau de l’enfant est vulnérable aux contaminants. En cause, les espèces prédatrices, en haut de la chaine alimentaire, essentiellement pêchées en Atlantique du Nord.
Consommer le poisson de façon judicieuse
On l’aura compris, tous les poissons ne se valent pas. Mais tous ne sont pas non plus menacés ou porteurs de substances contaminantes. Certaines espèces, comme l’encornet ou encore la seiche, sont sans risque. La plupart des coquillages, huitres, coquilles Saint-Jacques, moules, pétoncles ou encore palourdes aussi. Sans restriction, on peut encore opter pour le capelan ou le goberge. Les poissons oubliés, comme la plie, le tacaud ou encore la vieille, sont aussi à mettre au menu. Par contre, on déconseille le thon rouge d’Atlantique et l’anguille d’Europe, à consommer exceptionnellement.
Pour profiter des bienfaits du poisson tout en limitant les risques, la bonne idée est de le consommer deux fois par semaine. Il suffit d’alterner ceux à forte teneur en acide gras oméga 3 (saumon, maquereau, sardine hareng…) et les autres (sole, certains cabillauds, merlu, églefin, colin…).